Vous êtes assis.e confortablement, reposé.e, la douce brise d’été dans vos cheveux, mais tout d’un coup, elles surgissent : ces pensées fatigantes qui vous empêchent de bien profiter de vos vacances. « J’aurais dû aller faire mon entraînement ce matin, je n’avais pas d’excuse. », « J’aurais dû prendre le sandwich à la place de la poutine quand on s’est arrêté à la petite cantine sur le bord de la route. » Comment faire pour que la culpabilité ne gâche pas vos vacances cet été?
Pour bien des gens, l’alimentation et la pratique d’activités physiques sont vues comme des façons de contrôler leur poids. Cela vient souvent avec des règles qu’on s’impose à soi-même. Pour plusieurs, l’arrivée des vacances peut donc être synonyme de stress, car la routine sera chamboulée, les « règles » seront plus difficiles à suivre. Et si l’on voyait plutôt la nourriture comme une façon de faire du bien à notre corps, de lui procurer du plaisir? Et la pratique d’activités physiques comme une façon de se défouler, de s’amuser, de se dépasser? Les vacances d’été sont tout à fait propices pour vivre ses sensations positives: plaisir de savourer des aliments qu’on mange seulement durant cette période de l’année, émerveillement de découvrir de beaux endroits en marchant dans une ville étrangère, excitation de goûter de nouveaux aliments en voyage, fierté d’avoir gravi une montagne et de pouvoir admirer la vue…
Il n’est pas nécessairement facile de se défaire de toutes ces pensées négatives qui nous envahissent. Une première étape peut être de prendre conscience lorsqu’une pensée teintée de culpabilité se pointe. Puis, s’efforcer de la chasser aussitôt. On peut aussi tenter de reformuler nos pensées en remplaçant les « je dois » ou « j’aurais dû » par des « ça m’a permis » ou « ça m’a apporté ». Faisons l’exercice!
Et si ce que vous mangerez et ferez pendant vos vacances cet été vous permettait de vivre des sensations agréables et de créer de beaux souvenirs plutôt que de vous faire vivre de la culpabilité?
Nutritionniste depuis 2010, Andréanne a animé de nombreuses formations, rédigé plusieurs articles de blogue, en plus de participer à la création de divers outils d’éducation. Excellente communicatrice, elle vulgarise aisément des sujets d’intérêts pour les parents. Par ses diverses expériences professionnelles, Andréanne a acquis une bonne connaissance du milieu de la petite enfance et du milieu scolaire. Elle-même maman de deux jeunes enfants, elle est pleinement consciente de tous les défis liés à la parentalité. Elle souhaite ainsi accompagner les parents, de façon bienveillante et concrète, pour qu’ils puissent aider leurs enfants à développer une image corporelle positive. «Je souhaite que chaque enfant puisse bénéficier d’un environnement favorisant le développement d’une bonne estime de soi, d’une image corporelle positive ainsi que d’une relation saine avec l’activité physique et l’alimentation!»